La Force de la non-violence

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La Force de la non-violence

Judith Butler.

Alors que le recours à la violence est souvent présenté comme le mode de résistance le plus radical, Judith Butler propose de régénérer la non-violence comme idéal. La non-violence, ce n’est pas la passivité ni le renoncement à l’action. Ce n’est pas le pacifisme naïf ni l’aspiration inconséquente à une forme de pureté morale. Ce serait plutôt une entreprise politique agressive de rupture avec le monde et ses propres impulsions. Défendre la non-violence comme idéal, serait-ce idéaliste ? Pour Judith Butler, la non-violence est au contraire nécessaire dans des temps comme les nôtres, quand ceux qui prennent position pour la violence reproduisent les cadres et les pratiques institués. Judith Butler propose ainsi de constituer la non-violence comme nouvel imaginaire politique. À travers ses discussions de Fanon, Freud, Benjamin, Arendt, Foucault…, elle entreprend de fonder une éthique politique sur les notions d’interdépendance, d’égalité et d’anti-individualisme. Ce livre s’est imposé dès sa parution comme un classique de la théorie politique contemporaine.

Judith Butler est professeur de rhétorique et de littérature comparée à l’université de Californie (Berkeley), ainsi que l’une des principales figures de la philosophie post-structuraliste. Elle est sans aucun doute l’une des philosophes les plus influentes et les plus inspirantes en matière de théories et de concepts dans le domaine des études de genre.

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