Analyser la notion de violence dans nos sociétés occidentales démocratiques nécessite de se pencher sur d’autres notions : l’une d’entre elles est la désobéissance civile. Si, comme nous allons le voir, il n’est pas si facile de la définir, c’est en partie parce que la frontière entre désobéissance civile et violence n’est pas bien tracée. Nous nous appuierons sur la réflexion de différents penseurs de la désobéissance civile, en insistant sur la pensée d’Hannah Arendt.
Le concept de désobéissance civile prend son origine dans l’oeuvre de Thoreau, qui publie, en 1849, l’essai La désobéissance civile. Mais sa définition contemporaine provient de Rawls et de sa Théorie de la Justice, publié en 1971.
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