Par Thierry Gautret de La Moricière.
Aux États-Unis au XVIIIè siècle, les autorités se sont intéressées, colonialisme oblige, aux bienfaits (pour ne pas dire à la supériorité) de la civilisation occidentale par rapport à la civilisation amérindienne indigène. Les témoignages collectés venaient de deux populations ; celle des colons Etats-Uniens partis vivre chez les Amérindiens et celle des Amérindiens intégrés dans la société états-unienne.
Voici les enseignements (inattendus) qui en ressortent :
Les Etats-Uniens partis vivre chez les Amérindiens, dans des conditions jugées précaires au regard de la culture états-unienne (vie sous la tente toute l’année, nourriture issue de la chasse et de la cueillette, etc.), quand ils revenaient dans la société états-unienne, finissaient par retourner vivre parmi les Amérindiens parce que les liens humains et le soutien y étaient plus forts.
Les Amérindiens, intégrés dans la société états-unienne et profitant de son abondance et de ce que l’on appelle le progrès, finissaient par retourner auprès des leurs malgré les tentatives de les convaincre de rester, principalement en raison de l’individualisme et de la monotonie des activités de la vie “moderne”.
