Il existe un lien étroit entre d’une part une théologie autoritaire, les images patriarcales de Dieu, les liturgies et le langage, et d’autre part la violence dans les Églises, les communautés, les familles et la politique. Ce lien constitue un défi pour les Églises et les congrégations du monde entier si elles veulent être des artisans de paix crédibles. Les quelque 100 participants et plus à la conférence de Church and Peace de cette année étaient d’accord sur ce point. « Malgré et précisément à cause des drames actuels – la catastrophe climatique en cours, l’inquiétant virage politique à droite dans de nombreux pays, les violations des droits humains aux frontières européennes et ailleurs – nous avons choisi le thème « représentations de Dieu et (non-) violence » pour la conférence du 3 au 5 septembre », a expliqué la présidente Antje Heider-Rottwilm lors de l’ouverture de l’événement virtuel. Nous chrétiens avons la responsabilité « d’examiner plus à fond nos problèmes et notre comportement ainsi que de rendre compte de ce qui nous soutient, nous inspire, nous encourage – et peut-être de ce qui, inconsciemment, stabilise des structures destructives, même si ce n’est pas notre intention. »