De la désobéissance civile

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De la désobéissance civile

14 mai 2023

par  MAKHTAR DIOUF,

La désobéissance civile, menée par un individu ou par un groupe, n’est pas un acte de rébellion, d’irrespect, une infraction contre l’autorité publique matérialisée par des actes de violence, de saccages de biens publics et privés, d’agressions, insultes ou menaces envers des représentants de l’Etat. La désobéissance civile n’est pas un délit, un acte prohibé par la loi.

Tout au contraire, la désobéissance civile est un droit citoyen. Un droit de défiance, de méfiance à l’égard d’un Etat et de ses institutions lorsque le citoyen ou le groupe est persuadé que ses droits sont bafoués au point qu’il ne se sent plus en confiance, qu’il est acculé, harcelé, victime d’injustice.

Les actes posés par un Etat sont en principe conformes à la loi telle qu’inscrite dans la Constitution, la loi suprême. C’est le domaine de la légalité. Mais il peut arriver que ce qui est légal ne soit pas légitime. La légitimité correspond à la morale, à ce qui est juste, équitable, raisonnable. L’idéal est que le légal s’accorde avec le légitime. Ce qui n’est pas toujours le cas.

Au cours de l’histoire et partout dans le monde c’est l’injustice qui a fait le lit de la désobéissance civile. C’est une démarche de résistance passive, civilisée et pacifique, non sanctionnée dans un régime véritablement démocratique. Le but visé par la désobéissance civile est d’arriver à promouvoir un changement positif par l’avènement de la justice.
L’histoire fourmille de cas de désobéissance civile. Citons quelques exemples des plus célèbres.

Lire l’article publié sur le site Seneplus

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