De la servitude volontaire à la désobéissance civile: Dictature globale et résistance personnelle

De la servitude volontaire à la désobéissance civile: Dictature globale et résistance personnelle

De la servitude volontaire à la désobéissance civile: Dictature globale et résistance personnelle

Nicolas Bonnal

Nous avons déjà publié un recueil sur la servitude volontaire. Mais voici le temps venu dit-on de la désobéissance civile. Moins de troisièmes doses, les routiers sympas, un petit éveil intellectuel en rassurent certains. Mais cela ne suffira certes pas, les résultats des prochaines élections étant déjà assurés : 64% pour le prince-président contre le journaliste patriote au second tour, 56% contre la représentante de la petite affaire de famille. Les gouvernements ont les peuples qu’ils méritent, et qu’ils ont su fabriquer depuis deux siècles, comme nous le rappelle un autre résistant immortel, Georges Bernanos. Les gouvernements fabriquent des hommes qui haïssent la Liberté. La désobéissance n’est pas simple parce que, comme dit Thoreau, nous ne sommes disposés ni à nous faire prisonnier, ni à perdre notre argent, ni à nous engager. A une époque où on se contente de Twitter et du clic pour résister, le pouvoir n’a pas de souci à se faire. Et Thoreau malgré sa prison n’a pu mettre fin ni à l’esclavage ni (c’est le moins que l’on puisse dire) à l’impérialisme américain qui se profilait. Et cet impérialisme US antirusse ou vaccinal ou médiatique demeure plus fort que jamais. Comme dit Tocqueville, il laisse le corps et va droit à l’âme (ou à ce qui reste du cerveau bardé de robots et nourri aux farines animales).

Independently published, 2022

Nicolas Bonnal, journaliste et essayiste français.

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