D’où vient la violence qui mène le monde?

D’où vient la violence qui mène le monde?

D’où vient la violence qui mène le monde?

1 janvier 2004

Normande VASIL
2004

L’ego mène le monde : Un jour un enfant me demandait de lui parler de l’histoire du monde.  Voici ce que je lui ai répondu. Malheureusement, les guerres font le tissu de l’histoire. Ôtons les guerres et  il ne reste à peu près pas d’histoire mais les conséquences sont toujours là et  à quel prix surtout pour les victimes, souvent des civils? Et j’ai voulu le faire réfléchir davantage sur le sens de la vie et de la mort? Quels que soient les facteurs qui conduisent à une guerre,  il ne faut pas oublier, qu’en plus de la cause environnementale, il existe un élément important dans le comportement personnel : la  haine.  Ce sentiment haineux alimente l’agressivité autant que les besoins de survie et les aspirations à la puissance. La guerre est  alors fortement structurée  dans le cerveau humain comme dans les sociétés.  Comment  structurer la paix et supprimer cette haine omniprésente? Qu’est–ce qui mène le monde? Le pouvoir de l’argent, le pouvoir du sexe et le pouvoir du jeu de l‘ego qui sont développés selon l’avoir, selon l’être et selon le faire, ayant pour base une grille d’analyse portant sur les trois cerveaux du docteur Paul McLean. Les sentiments et les émotions du 1er cerveau veulent saisir et savoir. La raison et l’intellect du 2e cerveau veulent comprendre et savoir. La volonté du 3e cerveau veut savoir aussi mais pour le bien  et cherche la vérité mais celle-ci est contraignante et difficile; elle doit donc choisir librement ses contraintes  Le comportement rationnel  du 2e cerveau accorde priorité à la cause qu’il poursuit  indépendamment des résultats qu’il produit. Le comportement volontaire conduit à la liberté intérieure si  le choix est solidaire c’est-à-dire s’il découle de la coordination des trois cerveaux; si la volonté obéit seulement au 3e cerveau sans faire sienne le choix c’est à dire sans passer par le mécanisme normal de la coordination des trois cerveaux,  elle est solitaire et extérieure, ce qui représente une liberté incomplète. Pour en arriver à la paix non-violente, la liberté doit être intérieure. En partant de la théorie des trois cerveaux; l’auteure en arrive à des solutions non-violentes  qui consistent en un travail sur le comportement et la responsabilité personnelle de façon à développer sa liberté intérieure.  Elle parle de l’ego  car ni l’argent, ni le sexe, ni le pouvoir qui sont de grands moteurs humains, n’est plus dangereux que l’idéologie qui est analysée ici par l’ego. Montréal / vasil@arobas.net

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