Michael NAGLER
19/08/2020
L’enseignement du mouvement des droits civiques et ses dirigeants indiquent une importante approche double pour mettre fin à l’abomination du racisme. J’ai vécu récemment l’expérience gratifiante d’un entretien avec le dirigeant des droits civiques et formateur en non-violence kingienne Bernard Lafayette pour un film sur la non-violence. Il m’a narré une histoire que je n’oublierai jamais. Après que John Lewis et d’autres avaient réussi – non sans de grands problèmes et en courant de grands risques – à s’installer à un comptoir de dîner à Nashville, il a demandé à son ami et « architecte du mouvement des droits civiques », Jim Lawson, « Pourquoi ne pas s’imposer dans les autres services ségrégationnistes de la ville ? », la réponse de Lawson lui a enseigné une leçon des plus profondes. « Non Bernard, nous avons accompli le premier pas. Maintenant laissons-les faire le reste. » Pourquoi ? Parce que « Quel était l’objectif ? », a demandé Lawson. Pas de s’imposer dans quelques comptoirs de restaurants. L’objectif était de « changer les esprits et les cœurs » des gens qui maintenaient la ségrégation. « Et seul l’amour peut accomplir cela. Et c’est le pouvoir de la non-violence. ». Lire l’article publié sur le site Pressenza