Face au totalitarisme, la résistance civile

Face au totalitarisme, la résistance civile

Face au totalitarisme, la résistance civile

Jacques Sémelin.

Qu’est-ce que «résister» ? Comment des individus «ordinaires» parviennent-ils à lutter sans armes dans des situations d’extrême violence ?
Inspiré par Hannah Arendt qui, dans Eichmann à Jérusalem, souligne la résistance non-violente des Danois sauvant les Juifs en 1943, Jacques Semelin présente ici ses quelque quinze années de recherche sur les ressources de la résistance civile au sein des systèmes totalitaires du XXe siècle.
Il propose une réflexion passionnante sur les notions de «dissidence», «désobéissance» et «résistance», qu’il applique au cas de l’Europe nazie, à partir d’exemples historiques souvent méconnus. Il avance aussi sa «théorie des trois écrans» pour expliquer les «freins» à la Shoah dans certains pays. Jacques Semelin prolonge et renouvelle également ses analyses sur la résistance civile dans le cadre de l’Europe communiste. Il démontre comment ceux qu’on a appelés les «dissidents» ont su faire un usage subversif des médias, pour miner peu à peu le système soviétique, jusqu’à son effondrement. Une réflexion unique, comparative et toujours actuelle pour comprendre comment des hommes et des femmes peuvent se dresser contre une dictature.

Editions André Versaille, 2011

Jacques Sémelin, historien et politologue français. Directeur de recherche émérite au CNRS affecté au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), spécialiste des génocides et des violences extrêmes, des formes de résistances civiles et de sauvetage, et de la survie des Juifs en France durant la Seconde Guerre mondiale.

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