Sauf surprise, le Parlement va entériner ce lundi l’inscription dans la Constitution de l’interruption volontaire de grossesse. La France est le premier pays au monde à engager une telle démarche. À rebours de nombre de pays où le droit à l’avortement recule, la France va devenir lundi le premier pays à inscrire explicitement dans sa Constitution l’interruption volontaire de grossesse, une question devenue consensuelle dans l’opinion et désormais dans la classe politique. Députés et sénateurs réunis solennellement en Congrès dans une aile du château de Versailles devraient approuver à une très large majorité la modification de la Constitution proposée par le gouvernement, au nom duquel s’exprimera le Premier ministre, Gabriel Attal. « Une nouvelle page du droit des femmes ».