Antonio Carvallo.
J’ai rencontré Kenneth Kaunda, KK comme on l’appelle affectueusement en Zambie, en 1989 lorsque j’ai accompagné Silo (Mario Rodriguez Cobos) lors de sa visite officielle à Lusaka en tant qu’invité du président. Silo, fondateur du courant de pensée connu sous le nom d’Humanisme Universaliste, venait de participer à l’acte de fondation de l’Internationale Humaniste à Florence, en Italie, la semaine précédente. Notre délégation était composée de Silo, Fulvio de Vita et moi-même, et nous avons séjourné à Lusaka pendant 3 jours en tant qu’invités officiels du président. Kaunda avait envoyé son ambassadeur à Rome pour le représenter à la cérémonie de fondation de l’Internationale Humaniste, avec pour mission d’organiser la visite à Lusaka. Kaunda se définissait comme humaniste, rejetait la violence et joua un rôle fondamental dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, en offrant asile et protection à l’ANC (African National Congress) et à ses dirigeants, jusqu’à la libération de Nelson Mandela, emprisonné durant 27 ans dans la prison forteresse de Robben Island et d’autres prisons.