Mes collègues, cameramen et chauffeurs, ne voulaient pas sortir avec moi pour faire des reportages et me disaient que comme on n’a pas peur pour soi, ça pourrait nous arriver. Ces dernières années, nous n’avions pas de sécurité, mais nous sortions. Nous savions ce qui pouvait nous arriver. Dans un pays comme l’Afghanistan, les attaques étaient monnaie courante et nous nous rendions dans des zones très dangereuses.