La turbo-militarisation effrénée de l’Europe est alimentée en partie par une hypothèse qu’il est temps de remettre en question. Cette hypothèse est très répandue, autant dans les milieux militaires que dans la culture populaire au sens large, ainsi que parmi de nombreux milieux militants. Cette hypothèse est que la violence est une méthode ou un moyen efficace pour arriver à ses fins.
L’efficacité contestable de la violence. Il y a pourtant de quoi en douter.
Premièrement -et pour faire simple, voire simpliste- dans tout conflit violent, si l’une des parties gagne, l’autre perd : la violence échoue donc au moins une fois sur deux.
Deuxièmement, la réaction de ceux contre qui la violence est utilisée peut être de se conformer, de se plier, ou de refuser et de résister. J’en veux pour exemple que ce soit le Hamas, Israël, l’Ukraine ou la Russie, pour ne citer que ceux-ci. Cette réponse n’est ni prévisible ni contrôlable: ceux qui infligent la violence ne peuvent pas garantir la réaction de leurs victimes.
Troisièmement, peu de guerres au cours du dernier siècle…
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