Jean-Marie Muller
28/01/2015
Dans cet article, Jean-Marie Muller parle de la notion de fin et de moyens et du principe de non-coopération et recadre le défie à la répression.
Extrait : … »Henri David Thoreau, qui veut parler en homme pratique et en citoyen, prend soin de préciser qu’il ne se situe pas du point de vue de ceux qui se disent anarchistes et demandent d’emblée « point de gouvernement ». Ce qu’il veut d’emblée c’est « un meilleur gouvernement [6] ». Il affirme que, pour remplir son devoir de citoyen, l’individu ne doit pas orienter son comportement selon les obligations de la loi, mais selon les exigences de sa conscience. « Ne peut-il exister de gouvernement, s’interroge-t-il, où ce ne seraient pas les majorités, en quelque sorte, qui trancheraient du bien et du mal, mais la conscience ? (…) Le citoyen doit-il jamais un instant, si peu que ce soit, abdiquer sa conscience au législateur ? À quoi bon la conscience individuelle alors ? Je crois que nous devrions être hommes d’abord et sujets ensuite. Il n’est pas souhaitable de cultiver le même respect pour la loi et pour le bien… » Article paru sur le Site Web de la Revue des Ressources