Par Maria Giovanna Farina.
Dans une situation historique, dans laquelle seul le pape François exhorte à la paix, la non-violence semble s’éloigner à des années-lumière. La guerre, sur laquelle nous débattons le plus en ce moment de l’histoire, est celle qui se déroule en Ukraine. Les négociations de paix ont été repoussées à une date indéterminée, à un vague lendemain où, lorsque la situation sera enfin prise en main, tout sera détruit et de nombreux autres êtres humains auront péri sous les bombes. La non-violence semble être devenue un mot creux, et on ne peut ni ne doit l’accepter. Des tanks puissants vont sous peu se déplacer vers l’Ukraine, où ils interviendront après des mois d’entraînement, ce qui signifie que la guerre est donc loin d’être finie. Certaines personnes redoutent que le conflit s’étende, une préoccupation que l’on peut partager ; une crainte qui a cédé aux exigences du président ukrainien. Ses demandes d’armement, qui ne sont plus pour une intervention défensive, mais offensive, sont un signal clair qu’il y a quelque chose d’autre en jeu que la défense de son pays.