Par Mauricio Herrera Kahn,
« Les chiffres ne mentent pas, mais c’est le pouvoir qui décide qui les compte. En Palestine, les chiffres sont des noms et les pourcentages sont des vies », inspiré par Edward Said.
La Palestine n’est pas qu’un territoire. C’est une chronologie écrite au fil des recensements, des ruines et des déplacements. Chaque chiffre porte une histoire, et chaque statistique est une cicatrice. Des premiers registres agricoles du VIe siècle avant J.-C. aux rapports satellites mesurant la destruction actuelle de Gaza, les chiffres sont devenus une forme de témoignage. Il n’y a pas de comptabilité neutre lorsque les morts ont des noms et que les exilés continuent leur chemin.
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Photo WikiCommons / Jaber Jehad Badwan



