L’Assemblée nationale du Bénin vient de voter, dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre, la légalisation de l’avortement, devenant l’une des rares nations du continent à l’autoriser. C’est officiel : à compter d’aujourd’hui, au Bénin, l’interruption volontaire de grossesse « peut être autorisée » jusqu’à douze semaines « lorsque la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale », dispose désormais la loi relative à la santé sexuelle et la reproduction. L’IVG était interdite au Bénin avant cela, sauf rares exceptions — par exemple lorsque la grossesse était la conséquence d’un viol ou d’une relation incestueuse, ou en cas de risque pour la vie de la femme.