Ira CHERNUS
Revue Diogène
01/07/2013
Parmi les mouvements non-violents qui ont été porteurs d’un changement politique et social au xxe siècle, il en est deux qui se détachent par leur popularité à l’échelle mondiale et leur influence durable : le mouvement pour l’indépendance de l’Inde et le mouvement pour les droits civiques des Afro-Américains dans le sud des États-Unis. L’un comme l’autre s’enracinent dans la tradition, le discours et l’engagement religieux. L’un comme l’autre doivent leur succès en partie (bien que seulement en partie) à leurs leaders charismatiques et prophétiques, qui eux aussi ont connu une gloire internationale et une influence durable : Mahatma Gandhi et Martin Luther King, Jr. Dans les deux cas, les chefs de file étaient des hommes profondément croyants qui insistaient sur la relation nécessaire entre la non-violence et la religion. Ces deux mouvements fournissent donc d’excellentes études de cas pour examiner les questions relatives aux liens entre la religion et la non-violence, en particulier la question de l’efficacité. En quoi un cadre religieux pourrait-il offrir une meilleure chance à un mouvement non-violent d’apporter un changement politico-social ? Lire l’article publié sur le site Cairn