Par Bernice A. King,
Le 28 mars 1968, je fêtais mon cinquième anniversaire. J’étais loin de me douter que ce serait le dernier anniversaire que je fêtais en compagnie de mon père. Sept jours plus tard, le 4 avril, papa était assassiné. Pendant des années, je me suis demandé : « Qu’est-ce qu’il avait fait ? Pourquoi l’ont-ils tué ? ». Du haut de mes cinq ans, je me figurais que mon père était une bonne personne, qui aimait tout le monde et que tout le monde aimait ; pourquoi quelqu’un aurait-il pu vouloir s’en prendre à lui ? Les gens qui se battaient pour « les derniers d’entre nous » ne devraient pas être assassinés. Désormais je sais que le combat non-violent pour la justice peut vous valoir la mort…