Par Michel Winock, historien.
À la remarquable exposition consacrée à l’écrivain Pierre-Henri Simon qui se tient à Saintes, avant Jonzac puis La Rochelle (1), je voudrais apporter mon modeste témoignage. Je ne l’ai jamais rencontré mais je l’ai lu. La première fois, c’était en classe de première, avec « Les hommes ne veulent pas mourir », en 1953. Narrant l’histoire d’un groupe de réfugiés germanophones de l’Est européen qui tentaient de reprendre vie dans l’Allemagne dévastée, ce roman s’inscrivait dans un mouvement très minoritaire appliqué à la réconciliation franco-allemande après la catastrophe hitlérienne.