Par Pierre Marcel Montmory,
Si nous sommes vraiment pour la paix, nous devons interdire toute production d’armement et dénoncer les travailleurs complices des crimes commis par l’usage des armes. Si nous sommes vraiment pour la paix, nous ne jouons pas la comédie des bons parents pacifiques qui cachent dans leur dos le bâton. Si nous sommes vraiment pour la paix nous ne nous plions pas au désir des banquiers de maintenir le marché des armes. Les armes sont des objets qui n’ont pas de nationalité, les banquiers ne possèdent que des numéros de compte. Les drapeaux sont pour les pauvres tandis que le butin est pour les banquiers. Les croyances sont pour les pauvres tandis que les richesses sont pour les banquiers. Aucun peuple ne veut la guerre. La guerre est un plan d’affaire des banquiers qui n’ont ni nationalité ni croyance mais des numéros de compte. Si nous sommes vraiment pour la paix nous ne négocions pas une trêve entre les crimes. Si nous sommes pour la paix nous arrêtons tous les criminels et leurs complices. Et comme les pacifiques n’ont pas la force des armes ni le langage violent des faibles ni le comportement des timides moraux, il se peut qu’il suffise, pour commencer à construire la paix, de ne cautionner aucune raison de fabriquer des armes, d’aller en paix, de penser à montrer l’exemple à nos enfants en ne tenant pas de double langage des faux pacifistes: « Encadrer… contrôler les commerce des armes…etc. » . Une association d’artistes pour la paix devrait aller jouer des pièces de théâtres, créer des œuvres d’art devant l’entrée des usines d’armement pour essayer de convaincre les travailleurs, collaborateurs des crimes, de cesser leurs activités. Sans travailleurs les banquiers devront se recycler dans la construction de la paix et les militaires n’auront plus d’armes mais des outils pour sauver le monde et les fous ne possèderont que leurs poings, leurs dents et autres armes très limitées dans leurs conséquences.



