En Europe, les gouvernements, en particulier le Royaume-Uni et la France, poussent au réarmement, sous la pression d’une élite financière qui veut sortir de la crise en augmentant les dépenses militaires et la guerre, entraînant les gens dans la terreur et la pauvreté. Pourtant, environ 60 % de la population européenne est opposée à la guerre et à l’envoi de troupes et d’armes en Ukraine, préférant une solution négociée. Seuls 20 % soutiennent la poursuite du conflit, tandis que les 20 % restants sont incertains. Si l’on considère la seule Union européenne, cela représente 270 millions de personnes !
La dictature de la minorité. Le paradoxe est évident : la majorité des citoyens européens veulent la paix, mais leur volonté ne trouve pas de canal pour s’exprimer : c’est un cri sans voix. Les institutions et les médias s’alignent sur un récit qui privilégie la logique de guerre, ignorant toute alternative diplomatique. Ce fossé entre les citoyens et la politique soulève une question cruciale : qui doit décider du sort d’un conflit et de la vie des gens dans une démocratie ?
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Crédit image: Europe for Peace