Commençons par une hypothèse : « transformer est l’une de nos principales facultés, sinon l’une de nos principales raisons d’exister. La conscience, par son intentionnalité, transforme le monde et se transforme elle-même, de la naissance à la mort, ultime transformation par laquelle s’achève sa fonction. Ne pas transformer veut dire s’arrêter en chemin et se contenter de ce qui est acquis jusque-là, c’est se résigner à répéter. Devenus maîtres dans la transformation de la matière il nous reste à générer le plus subtil, l’intangible, l’impalpable, qui libère de la transformation temporelle, c’est-à-dire l’esprit ». Plus modestement, dans cet écrit je propose des pistes de réflexion qui peuvent aider à dépasser la violence. Sur le plan personnel, toute transformation passe par les images qui rendent l’action plus efficace lorsqu’elles sont combinées : visuelles et cénesthésiques.