Par Alain Refalo.
Un an après le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine par les forces armées russes qui a bouleversé le paysage stratégique européen, je voudrais, en toute humilité, mais aussi en toute franchise, affirmer quelques convictions issues de mon engagement dans la non-violence depuis quarante ans. Je souhaiterais aussi poser quelques questions quant à la pertinence du recours aux armes par l’Ukraine pour défendre son territoire. J’ai conscience que ma position, y compris dans le monde de la non-violence, ne fera pas consensus. Elle se veut une modeste contribution au débat sur notre positionnement face à une guerre qualifiée de « juste ».