Nestor ROMERO
11/01/2019
Toute violence me fait horreur. La mienne propre qui, parfois, parvient à tromper ma vigilance et à s’épandre en moi comme une lave incandescente. Horreur de ces coups échangés et portés par la pulsion de mort. Horreur de ces attitudes ridiculement « matamoresques », de ces visages grimaçants, déformés par la haine, de cette violence qui, de fait, n’a d’autre objet qu’elle même et qui depuis des semaines crépite sur les écrans. Il n’y a aucune justification rationnelle à cette violence, pas même les « revendications légitimes » comme disent les syndicats officiels dont ce mouvement confirme, si besoin était, qu’ils ne sont, et depuis longtemps, que des rouages d’un fonctionnement social qu’ils ne prétendent même plus combattre. Lire l’article paru sur le Site Médiapart