- Les humanistes sont des femmes et des hommes de ce siècle, de notre époque. Ils reconnaissent les antécédents de l’humanisme historique et s’inspirent des apports des différentes cultures, et pas seulement de celles qui occupent actuellement une place centrale. De plus, ces hommes et ces femmes laissent derrière eux ce siècle et ce millénaire pour se projeter vers un monde nouveau.
- Les humanistes sentent que leur histoire est très longue et que leur futur l’est bien plus encore. Ils pensent à l’avenir en luttant pour surmonter la crise générale d’aujourd’hui. Ils sont optimistes et croient à la liberté et au progrès social.
- Les humanistes sont internationalistes et aspirent à une nation humaine universelle. Ils comprennent de façon globale le monde dans lequel ils vivent, et agissent sur leur milieu immédiat. Ils aspirent à un monde non pas uniforme mais multiple: multiple par ses ethnies, ses langues et ses coutumes; multiple par ses localités, régions et provinces autonomes; multiple par ses idées et ses aspirations; multiple par les croyances, l’athéisme et la religiosité; multiple dans le travail; multiple dans la créativité.
- Les humanistes ne veulent pas de maîtres ; ils ne veulent ni dirigeants ni chefs, et ne se sentent ni représentants ni chefs de quiconque.
- Les humanistes ne veulent pas d’un État centralisé ni d’un para-État le remplaçant.
- Les humanistes ne veulent pas d’armée qui joue le rôle de police, ni de bandes armées qui s’y substituent.
- Mais entre les aspirations humanistes et les réalités du monde d’aujourd’hui, un mur s’est dressé. Il est temps de l’abattre. Pour cela, l’union de tous les humanistes du monde est nécessaire.
1) Le Capital Mondial
2) Démocratie formelle et démocratie réelle
3) La position humaniste
4) De l’humanisme naïf à l’humanisme conscient
5) Le champ antihumaniste
6) Les fronts d’action humanistes