La principale remarque que l’on fait lorsqu’on aborde le sujet de la réponse non-violente aux conflits armés est la suivante : vous êtes de belles âmes, mais ces choses ne fonctionnent qu’en temps de paix, ou bien il n’est pas facile d’organiser une société qui se tient sans défense devant des chars (en donnant à la non-violence pour acquis le synonyme de non-action, de nudité face à un danger violent, ou d’espoir que l’adversaire du moment a bon cœur). Posons quelques prémisses et donnons quelques chiffres pour comprendre un peu mieux la question.