Le 5 décembre dernier, cela faisait neuf ans que Nelson Mandela était physiquement parti. De toutes les définitions que j’ai lues, je m’en tiendrai à celle qui, à mon avis, le définit dans sa qualité la plus exceptionnelle : « Un des plus grands hommes du monde ». Au-delà de son dévouement indéniable au démantèlement de la structure sociale et politique, héritée de l’apartheid, en luttant contre le racisme institutionnalisé, la pauvreté et les inégalités dans son pays, sa tâche la plus noble a été la promotion de la réconciliation sociale. Son histoire personnelle m’a toujours émue, sa capacité à endurer ce que peu d’entre nous ont pu endurer, son intelligence et surtout sa noblesse d’âme pour parvenir à pardonner à ceux qui l’ont maintenu en prison pendant 27 ans, un exemple qui a conduit à la réconciliation de son pays, l’Afrique du Sud.