Une proposition de solution à la guerre en Ukraine

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Une proposition de solution à la guerre en Ukraine

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Une proposition de solution à la guerre en Ukraine

12 mars 2022

Par Greg Mello, au nom du groupe d’étude de Los Alamos.

La fin de l’invasion et de la guerre en Ukraine ne peut être garantie que si la sécurité de la Russie est elle-même garantie. La sécurité est largement indivisible. La sécurité d’un État nécessite la sécurité des autres, affirme le groupe d’étude de Los Alamos. Ce que veut le groupe d’étude :

1. Nous voulons une paix négociée le plus tôt possible. Dans nos propres pays, tous les efforts devraient être faits pour y parvenir. Nous ne voyons pas ces efforts.
2. Nous voulons mettre fin à l’escalade et à l’élargissement du conflit, qui menace le bien-être et la sécurité du monde entier. Aucun de nos pays ne devrait introduire ou transporter des armes, mener des activités militaires ou fournir une formation ou un soutien de quelque nature que ce soit en Ukraine. Les groupes pacifistes doivent s’opposer à toute escalade de ce type. Aider l’Ukraine par le biais d’une « aide » militaire n’est qu’un moyen de faire tuer davantage de personnes au service des objectifs à long terme des États-Unis de détruire la Russie.
3. Les armes ne doivent pas être fournies aux civils, aux gangs, aux criminels, aux enfants et aux groupes de « stay-behind », de guérilla ou de « Volkssturm ». Cela ne fait qu’infliger des souffrances inutiles et nuit aux perspectives de paix, maintenant et à long terme. Il n’y a ni honneur ni légitimité dans de telles tactiques dans les circonstances actuelles.
4. Toutes les sanctions économiques – qui font plus de mal aux citoyens ordinaires qu’aux élites – doivent être levées. Les sanctions économiques sont des armes de destruction massive, avec des effets mondiaux.
5. Nous voulons une dé-nazification mesurée, juste et de jure du gouvernement et des lois ukrainiennes.
6. L’indépendance de la région du Donbass dans les limites administratives d’avant le conflit doit être acceptée par toutes les organisations de paix et tous les États.
7. La décision démocratique de la Crimée de rejoindre la Russie devrait être acceptée par toutes les organisations et tous les États pacifiques.
8. Les groupes de paix doivent soutenir une Ukraine neutre et démilitarisée (c’est-à-dire sans armes lourdes ni capacité de projection de force), qui soit similaire, voire identique, au résultat recherché par la Russie.
9. Les zones civiles ne doivent pas être utilisées comme bases militaires ou d’artillerie. C’est d’ailleurs illégal. Il existe des preuves que les forces armées ukrainiennes se livrent à cette pratique odieuse.
10. L’Ukraine ne doit pas être autorisée à rejoindre l’OTAN. C’est une demande capitale de la Russie, que nous devrions tous soutenir.
11. L’OTAN devrait être dissoute. La plus grande alliance militaire du monde, l’OTAN, consomme plus de ressources que toutes les armées du monde réunies, et a mené de multiples guerres d’agression, en violation de la Charte des Nations Unies et des principes de Nuremberg. L’OTAN est également une alliance d’armes nucléaires.
12. Les États-Unis et les cinq États qui accueillent des armes nucléaires américaines devraient, conjointement ou individuellement, mettre fin aux accords d’hébergement nucléaire, ainsi qu’à la formation de pilotes non américains à l’utilisation d’armes nucléaires et à l’utilisation éventuelle d’avions non américains à double capacité pour des missions nucléaires.
13. Il est clair que tout ce qui précède est urgent si l’on veut mettre fin à la tuerie et instaurer une paix durable en Europe.

Lire l’article publié sur le site de l’APLP (Les Artistes Pour la Paix)

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