Nikos STERGIOU
21/10/2020
Le 7 juillet 2017, après presque dix ans de mobilisation internationale, des organisations et entités ont obtenu l’une des plus belles victoires de la société civile organisée à un niveau diplomatique international. Ce jour là, le texte du Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) a été adopté par 2/3 des pays membres des Nations Unies, 122 sur 192. Trois ans plus tard, il était signé par 84 états, dont 47 l’ont ratifié. Il n’en manque désormais plus que 4 pour qu’il entre en vigueur. https://www.icanw.org/signature_and_ratification_status. Il a fallu mener une large campagne et mobiliser des organisations, des entités et des citoyens pendant plus de 10 ans pour arriver à ce résultat. Cet effort a entraîné la création de la Campagne Internationale pour l’Abolition des Armes Nucléaires (ICAN) qui a gagné le Prix Nobel de la Paix en 2018. Dès le début du combat, les principes du processus pour le Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires avaient été établis et basés sur une éthique de la nonviolence. L’utilisation des armes nucléaires est immorale, absolue et inconsidérée en raison de l’incontrôlable magnitude des catastrophes causées sur l’humanité et l’environnement. Les ressources financières nécessaires à la maintenance de plus de 13.000 ogives nucléaires se montent à 73 milliards de dollars en 2019. Ces montants pourraient être mieux investis dans les services publics tels que la santé, l’éducation, la protection de l’environnement et la qualité de vie. https://www.icanw.org/global_nuclear_weapons_spending_2020. Lire l’article publié sur le site Pressenza