Anne-Bénédicte Hoffner, 01/02/2021
Surnommé le « Gandhi syrien », aujourd’hui réfugié en Turquie avec sa famille, Jawdat Saïd, 90 ans, a produit une réflexion fondatrice sur la non-violence. La force de cette œuvre tient à son élaboration à l’intérieur de l’islam et à partir de ses sources. L’islam, pourquoi c’est compliqué. Qui connaît le « Gandhi syrien » ? Auteur d’une œuvre abondante et originale, inspirateur de certains comités locaux de la révolution syrienne en 2011, Jawdat Saïd est nettement moins connu du grand public que son lointain prédécesseur indien. Sur Internet, on trouve sur lui de rares articles en français, une notice Wikipédia, ainsi que quelques vidéos sur lesquelles on le voit prêcher sur des estrades ou dans de modestes salles de classe, invariablement coiffé de son bonnet de fourrure. Sur d’autres images, il conduit un tracteur hors d’âge dans les rues de son village natal du Golan syrien. Lire l’article publié sur le site La Croix