Le monopole de la violence légale ne la rend pas légitime

Le monopole de la violence légale ne la rend pas légitime

Le monopole de la violence légale ne la rend pas légitime

6 février 2020

Le MAN
06/02/2020

« Frapper ou être frappé, c’est une seule et même souillure. » – Simone WEIL. 
Depuis plusieurs mois, la violence se banalise dans notre pays, notamment lors des manifestations déclenchées par les décisions gouvernementales. Dans ce contexte, la déclaration sur BFM TV de Laurent NUNEZ, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, et ancien patron de la DGSI, est grave de sens : « Les policiers, évidemment, ne sont pas violents. La violence de l’État, c’est une violence qui est légitime, c’est-à-dire qu’elle est très encadrée. (…) C’est ce qu’on appelle la violence légale ». Le MAN conteste radicalement l’amalgame ainsi fait entre légalité et légitimité. Il dénonce les violences d’où qu’elles viennent, considérant que la violence n’est jamais LA solution, même si elle peut être UNE solution par défaut dans certaines situations de légitime défense. Lire l’article publié sur le site Pressenza

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